Login

Céréales Le blé en net repli sur Euronext

Les cours ont clôturé le mardi 21 février 2023 en forte baisse. Celle-ci se poursuivait, dans une moindre mesure, à l’ouverture d’Euronext le lendemain.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« Les cours du blé ont marqué hier [mardi 21 février 2023] un repli, notamment sur les échéances rapprochées sur Euronext de la récolte de 2022 », constate Agritel dans sa note quotidienne. La tonne a clôturé à 287 euros (–7,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 286,25 euros sur celle de mai (–5 euros). Les cours « reviennent ainsi sur des niveaux comparables à une quinzaine de jours », alors que le mouvement de baisse a été moins marqué pour la récolte de 2023.

La tonne de maïs, quant à elle, terminait la séance à 293,50 euros (–1,25 euro) sur l’échéance de mars et à 289 euros (-1,75 euro) sur celle de juin.

Ce mercredi 22 février 2023, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,25 euro sur les échéances de mars et de mai, à 286,75 et 286 euros. La tonne de maïs gagnait en revanche 0,25 euro sur l’échéance de mars, à 293,75 euros, et restait stable sur l’échéance de juin, à 289 euros.

Concurrence de la mer noire

Avec cette baisse des prix, « le différentiel […] entre les origines françaises et russes ou d’Europe de l’Est corrige peu à peu. Toutefois, les origines mer Noire demeurent toujours très compétitives », indique le cabinet.

Sur le marché du maïs, « l’impact d’une moindre disponibilité sud-américaine apporte un vecteur de tension. Certains acheteurs mettent d’ailleurs en avant le différentiel de prix qui s’accentue entre le maïs et d’autres céréales, limitant ainsi son incorporation notamment dans l’alimentation animale. Les importations européennes de maïs depuis l’Ukraine offrent néanmoins une autre source d’approvisionnement », analyse également Agritel.

Repli du blé aux États-Unis

À la Bourse de Chicago, le contrat de blé sur mars a clôturé mardi en baisse de 15 centimes de dollar, à 751 c par boisseau, selon Sitagri. « Le discours de Vladimir Poutine hier, favorisant notamment la production russe et son exportation, apporte un élément rassurant. Les opérateurs sont toutefois attentifs à la concrétisation du prolongement du corridor humanitaire au départ de l’Ukraine », commente Agritel.

À Chicago toujours, le contrat de maïs sur mars a clôturé mardi en hausse de 3 c, à 681c par boisseau, rapporte Sitagri. « La situation argentine apporte également un élément de soutien au marché du maïs dans la perspective d’un moindre potentiel d’exportation également au printemps », ajoute Agritel.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement